|
|
|||
|
XIV
|
INTRODUCTION.
|
||
|
|
|||
|
Beautreillis, ceux des rues de Jouy et du Petit-Musc, de l'élu Tardif, rue des Lions-Saint-Paul, de Ferrou à Saint-Sulpice, sans préjudice du jardin du curé de la paroisse, ceux des Coutures du Temple et de Sainte-Catherine, et bien d'autres dont -'énumération serait trop longue. Indépendamment de ces jardins, il y avait nombre de clos, vastes espaces non bâtis, dont les plus connus sont le clos d'Albiac ou de Saint-Nicolas du Chardonnet, dans le quartier de Saint-Marcel, le.clos Ferrou à Saint-Germain-des-Prés, le clos Bruneau, le clos des Jacobins, celui des Filles-Dieu; plusieurs de ces clos donnèrent naissance à de nouveaux quartiers, , tels que ceux de la Villeneuve-Saint-René à Saint-Marcel etde la Ville-neuve-sur-Gravois, dans le haut de la ruë Saint-Denis.
Une surface non "moins étendue était occupée "par les marais mis en culture, qui existaient non seulement entre les portes du Temple et de Saint-Martin, mais encore dans des quartiers où il n'en reste plus trace, comme le faubourg Saint-Denis, près de Saint-Laurent, vers la porté Montmartre, et plus haut dans l'endroit nommé Paradis et sur le chemin des Porcherons. A l'aide des actes insérés dans nos registres, on pourra suivre le tracé des vieux remparts de Paris et des tours qui jalonnaient l'enceinte, quelques-unes habitables à cette époque, comme celle de la rue Saint-André-des-Arts, attenante à l'hôtel du président Coictier. Nicole Le Clerc, doyen et régent de la Faculté de théologie, qui avait olFert l'hospitalité dans cet hôtel à Pierre Roillart et1 Marie Bourgoing, sa femme, ses neveu et nièce, cc pour sa commodité d'avoir leur compaignie et ses voisins et familliersn, leur donna la faculté de prendre l'une des tours de la Ville sur les grandes allées joignantes aux murailles de ladite Ville, «pour mieulx eulx acommoder et leur familles (n° 4856).
Pour l'histoire des mœurs et dela vie intime au xvi6 siècle, il n'est pas indifférent de noter, les jeux de paume, très fréquentés à cette époque, et dont le nombre était considérable, principalement sur les fossés entre les portes Saint-Michel et Saint-Germain-des-Prés, tel que celui des Rabatteurs, qui s'annonçait au public sous l'enseigne des Ratsbatteurs, près de la porte Saint-Jacques et dans le quartier Saint-Marcel; partout où se trouvaient des terrains vagues, propres à ce genre d'exercice ; oji peut constater également l'existence dé quelques étuves, tant pour les hommes que pour
|
|||
|
|
|||